Le 22 décembre 2009, un Boeing 737-800 d’American Airlines fait une sortie de piste impressionnante à l’aéroport de Kingston en Jamaïque. L’appareil est se casse en plusieurs morceaux et finit sa course dans une plage. Le bilan est miraculeux : 4 blessés graves. Le 2 janvier 2010, un Boeing 727-200 immatriculé 9Q-CAA fait un atterrissage d’urgence à Kinshasa. Il pleut, la visibilité est faible, l’hydraulique est en panne, les pilotes ne peuvent éviter la sortie de piste. Encore une fois, c’est le miracle.
Le 3 janvier 2010, Dortmund, Allemagne. Le 737-800 de Air Berlin est en accélération sous une pluie battante quand le pilote décide de rejeter le décollage. La vitesse n’est pas encore à V1 mais la piste est couverte de neige et de pluie. C’est une sortie de piste. L’avion est secoué, mais le train d’atterrissage tient bon. Miracle encore.
Sortie de Piste American Airlines
Sortie de Piste : Air Berlin a Dortmund.
Sortie de piste Boeing 727-200 Cargo
Trois sorties de piste en moins de dix jours ouvrables passent comme un non événement. Pourtant, ils ne connaissent pas toujours des fins heureuses. On se souvient encore du vol TAM 3054. C’était le 17 juillet 2007 : sortie de piste a Sao Paolo et 199 morts en quelques secondes !
Si on s’intéresse vraiment à la sécurité des avions, il y a dans ces accidents de leçons à tirer. Pourquoi ne pas installer des systèmes d’arrêt en bout de piste ? Il y en a aujourd’hui qui peuvent arrêter un Boeing 747 ou même un Airbus A380. A-t-on entendu des voix s’élever pour dire qu’on va les installer partout dans le monde maintenant ? Pas du tout. Le produit est très bon, mais la société qui le commercialise ne doit pas faire autant de lobbying que celles qui vendent le fameux scanner qui dénude les passagers, les déshumanisent et les prive de toute forme de dignité.
Alors que les conditions d’embarquement de ce terroriste ne sont pas encore claires, Notez :
– Connu des services secrets occidentaux
– Embarque sur un vol transatlantique sans même un bagage en soute
une nouvelle vient de tomber : les autorités de la Slovaquie se font prendre la main dans le sac à planter des explosifs dans un avion de ligne.
C’était le samedi 2 janvier. Un 737-400 immatriculé OK-WGY embarquait les passagers pour le vol V5-8230 qui relie Poprad, en Slovaquie, à Dublin en Irlande. Des agents des autorités slovaques plantent 9 paquets de 90 grammes de RDX, un puissant explosif, dans des bagages, à leurs dires, pris au hasard. Donc, par l’entremise de ces services de « sécurité », plus de 800 grammes d’explosif sont en partance pour Dublin.
Les bagages sont contrôlés par d’autres agents qui arrivent à retrouver 8 sacs. Et ce qui n’est pas trouvé ? L’explosif restant voyage dans la soute de l’avion jusqu’à Dublin. S’il avait sauté, on aurait trouvé dans la liste des passagers un Arabe ou un Africain avec une tête de coupable idéal et l’installation des scanners à dénuder ou autre inventions de psychopathes pervers* aurait été encore plus rapide.
* Ces scanners ont un niveau de détail qui les fait tomber sous la loi sur la production et la détention d’images pédophiles. Pour cette raison, en Grande Bretagne, il ne sera réservé strictement qu’aux personnes de plus de 18 ans. Les autres pays doivent également exclure les enfants ou bien changer leurs lois sur la pédophilie. Par ailleurs, le scanner fonctionne pareillement que les bras soient levés ou baissés. Les passagers doivent se faire scanner les bras levés en guise de soumission totale.
Une fois l’avion arrivé à destination, les Slovaques téléphonent à la police Irlandaise pour lui dire qu’un passager transporte du RDX. Bien sur, ils cachent leur rôle dans l’affaire. Le passager, un électricien de 49 ans, est arrêté et interrogé pendant des heures. Ils auraient pu lui préparer un jambon œuf fromage à la décarrade et virguler sa hure aux journalistes. Ca nous aurait encore fait peur pendant le mois de janvier. Nous autres émotifs nous nous remettions à peine de la frayeur causée par le Nigérian qui failli se faire faire sauter les testicules à bord d’un avion de ligne. Heureusement pour lui, ce passager n’avait pas le profil et il fut libéré sans qu’aucune charge ne doit retenue contre lui.
Le ministre de l’Intérieur Slovaque, Mr. Robert Kalinak, a envoyé l’expression de ses profonds regrets au gouvernement irlandais. A Dublin une enquête est ouverte.
L’image de ce slip incertain a causé plus de changements et impliqué plus
de moyens que celles des 3 accidents ci-dessus réunis.
La Slovaquie embarrassée d’avoir fait passer des explosifs sur un avion pour Dublin
De THE ASSOCIATED PRESS (CP) – Il y a 1 jour
BRATISLAVA, Slovaquie — Le ministre slovaque de l’Intérieur a présenté des excuses à l’Irlande mercredi, reconnaissant que les services de sécurité de son pays avaient commis une “erreur stupide et non professionnelle” en dissimulant des explosifs qui ont voyagé dans la soute d’un avion jusqu’à Dublin samedi.
Des composants de bombe avaient été dissimulés dans neuf bagages devant voyager en soute, afin de vérifier si les chiens renifleurs de l’aéroport de Poprad-Tatry, dans le centre de la Slovaquie, les repéreraient. Huit des bagages piégés ont bien été neutralisés, mais dans le neuvième, l’animal n’a découvert qu’un des deux composants, et le policier a laissé le second, qui a pris le vol de la compagnie Danube Wings pour Dublin.
Réalisant leur erreur, les autorités slovaques ont alerté le pilote, qui a décidé de décoller quand même, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur. Elles ont aussi prévenu le passager slovaque et lui ont dit où retrouver l’explosif lundi, et enfin, mardi seulement, elle sont contacté les autorités irlandaises. La police a perquisitionné l’appartement du voyageur à Dublin et placé l’homme en garde à vue pendant plusieurs heures, ce que le ministère de l’Intérieur slovaque trouve “incompréhensible”, selon son communiqué.
Le chef de la police des frontières slovaque, Tibor Mako, qui avait organisé ce très concluant exercice de sécurité aéroportuaire, a présenté sa démission. On ignore si elle a été acceptée.
Le ministre de l’Intérieur, Robert Kalinak, a exprimé son “profond regret” pour cette gaffe et pour avoir attendu trois jours avant de prévenir les autorités irlandaises.
Les explosifs sans détonateur ne représentaient aucun danger, a-t-il cependant assuré, tout en précisant que le gouvernement avait ordonné l’abandon immédiat de ce genre de test et envisageait “de nouvelles méthodes d’entraînement pour les chiens renifleurs.
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